De la première sélection dévoilée le 8 février dernier, le jury du Prix Alexandre Vialatte a retenu ce jeudi 15 mars trois ouvrages :
– Le Bon cœur de Michel Bernard (Éditions La Table ronde), déjà lauréat du Prix France Télévisions 2018
– Le Figurant de Didier Blonde (Éditions Gallimard)
– Le Traquet kurde de Jean Rolin (Éditions POL)
et ajouté à celle liste :
– Massif central (Éditions L’Olivier), le dernier roman de Christian Oster, paru entre-temps, le 1er mars 2018.
En hommage à Alexandre Vialatte, l’heureux lauréat recevra une dotation de 6.105 euros, soit la somme de la hauteur du puy de Dôme et de la longueur du fleuve Congo.
Parmi les membres du jury, on compte Jean Brousse (éditeur), Laurence Cossé (romancière), Emmanuel Hoog (AFP), Philibert Humm (Paris-Match), Eric Neuhoff (Le Figaro), Elisabeth Philippe (L’Obs) et Pierre Vialatte, fils de l’écrivain. Daniel Martin, chroniqueur littéraire, est secrétaire du Prix Vialatte.
Le Prix Alexandre Vialatte fut créé en 2011 par le groupe La Montagne Centre France, pour le 40e anniversaire de la disparition de son génial chroniqueur. Et pour la seconde année consécutive, il sera décliné en une version parisienne, puis auvergnate. Il sera en effet remis à Paris le 5 avril 2018, dans les locaux de la Fondation Varenne, puis fêté le lendemain à Clermont-Ferrand à l’Hôtel littéraire Alexandre Vialatte !
Car “après le plaisir d’être français, il n’en est pas de plus grand (…) que d’être auvergnat. On le trouve au sommet des volcans. Les Auvergnats se groupent au sommet du puy de Dôme pour distribuer le prix des Volcans. Le plus grand poète reçoit une dalle de lave, le meilleur graveur reçoit une pomme. Le ministre fait un discours.” Alexandre Vialatte, Almanach des quatre saisons.
En avril 2017, une rencontre gourmande et culturelle avait été ainsi organisée en nos murs à l’invitation du Groupe La Montagne / Centre France et de la Société des Hôtels littéraires autour d’Eric Vuillard, tout juste récompensé du Prix Vialatte pour son ouvrage 14 juillet (Actes Sud) et pour l’ensemble de son œuvre, avant d’obtenir quelques mois plus tard le Prix Goncourt pour L’Ordre du Jour (Actes Sud).
Solveig Conrad Boucher