Dix romans de la rentrée de janvier figurent dans la première sélection du prix Vialatte 2020.
Créé par le groupe de presse La Montagne-Centre France en hommage à son célèbre chroniqueur, le prix littéraire Alexandre Vialatte, désormais organisé en collaboration avec la Société des Hôtels littéraires, vient d’établir la première sélection de dix ouvrages de son prix 2020 :
- Jean Echenoz, Vie de Gérard Fulmard (Minuit)
- Régis Jauffret, Papa (Seuil)
- Stéphane Audeguy, Histoire d’amour (Seuil)
- Jean-Baptiste Harang, Le dénicheur d’ourson (Grasset)
- Frédéric Vitoux, Longtemps j’ai donné raison à Ginger Rogers (Grasset)
- Fabio Viscogliosi, Harpo (Actes sud)
- Sandrine Collette, Et toujours les Forêts (Lattès)
- Philippe Videlier, Rome en noir (Gallimard)
- Joseph Incardona, La soustraction des possibles (Finitude)
- Michel Bernard, Le bon sens (La Table ronde).
Une seconde sélection sera établie courant mars, le prix 2020 sera remis le jeudi 16 avril à Clermont-Ferrand au sommet du puy de Dôme puis à l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte.
Le jury
Le jury du prix Alexandre-Vialatte est composé de deux membres permanents : Pierre Vialatte, fils de l’écrivain, et Jean Brousse, représentant le groupe La Montagne-Centre France.
Et de six autres membres :
– Marianne Payot, rédactrice en chef adjointe Livres de L’Express,
– Myriam Entraygues, chargée de mission Foire du livre de Brive,
– Florence Sultan, directrice Centre France livres
– Jacques Letertre, président de la société des Hôtels littéraires,
– Patrick Besson, journaliste, écrivain
– Pierre Jourde, écrivain, prix Alexandre Vialatte 2019
La dotation
Relancé en 2011 par Jean-Pierre Caillard, président du groupe Centre France, pour le 40e anniversaire de la mort d’Alexandre Vialatte, ce prix est traditionnellement doté de 6.105 euros, soit la somme de la longueur du fleuve Congo (4.640 kilomètres) et de la hauteur du puy de Dôme (1.465 mètres).
Il récompense chaque année au printemps un roman de langue française distingué pour ses « qualités d’écriture, sa liberté de ton et son indépendance d’esprit », « l’esprit Vialatte ».
Les neuf derniers lauréats
- Pierre Jourde (2019, “Le voyage du canapé-lit”)
- Jean Rolin (2018, “Le Traquet kurde”, POL)
- Eric Vuillard (2017, “14 juillet”, Actes Sud)
- Eric Laurrent (2016, “Un beau début”, Minuit)
- Jacques A. Bertrand (2015, “Brêve histoire des choses”, Julliard)
- Eric Chevillard (2014, “Le désordre azerty”, Minuit)
- Emmanuelle Bayamack-Tam (2013, “Si tout n’a pas péri avec mon innocence”, POL)
- Jean-Paul Dubois (2012, “Le cas Sneijder”, L’Olivier)
- Olivier Rosenthal (2011, “Que font les rennes après Noël ?”, Verticales)