Thierry Laget lauréat du prix Alexandre Vialatte 2024 pour “L’Assemblée nationale et Moi”

   Thierry Laget est né à Clermont-Ferrand, en 1959.

   Après avoir vécu en Auvergne, en Touraine, en Toscane, en Île-de-France (où il est pendant vingt-cinq ans rédacteur des comptes rendus de l’Assemblée nationale), en Bretagne, il s’est établi au Québec.

   Romancier, il a publié huit volumes, dont, chez Gallimard, Iris (1991), qui a obtenu le prix Fénéon 1992, Madame Deloblat (2006) et La Lanterne d’Aristote (2011, prix de l’Académie française Maurice Genevoix 2012).

   À la prestigieuse collection « L’un et l’autre » — dirigée, chez Gallimard, par J.-B. Pontalis —, il a donné Florentiana, La Fiancée italienne, À des dieux inconnus, Portraits de Stendhal et Bibliothèques de nuit.

   Il est également l’auteur de nouvelles (Atlas des amours fugaces aux éditions de l’Arbre vengeur et Dix manteaux rouges, Gallimard, sélectionné pour le Goncourt de la nouvelle 2018), d’une suite de méditations en prose, accompagnées d’eaux-fortes de Christiane Vielle, Bergers d’Arcadie (Fata Morgana, 1995), et d’un essai sur le vocabulaire de l’ombre, avec des illustrations de Philippe Favier, La Partie ombragée (Fata Morgana, 2023).

   Il a collaboré à l’édition d’À la recherche du temps perdu dans la bibliothèque de la Pléiade, sous la direction de Jean-Yves Tadié, publié des éditions critiques de Jacques Rivière, de Marcel Proust, de Gustave Flaubert et de l’écrivain suisse Pierre Girard. En 2019, à l’occasion du centenaire de l’attribution du prix Goncourt à À l’ombre des jeunes filles en fleurs, il publie chez Gallimard Proust, prix Goncourt. Une émeute littéraire (prix Céleste Albaret 2019). Il est également l’auteur d’un beau livre sur Proust et les arts (Hazan, 2022).

    Co-organisé par La Montagne et la Société des Hôtels Littéraires (dont l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, à Clermont-Ferrand), ce prix récompense chaque année “un écrivain de langue française dont l’élégance d’écriture et la vivacité d’esprit soient source de plaisir pour le lecteur”.

   La dernière sélection, issue d’une première proposition concoctée par le secrétaire, David Ducreux, comptait quatre livres, tous publiés dans le premier semestre 2024.

La liste des auteurs retenus alors était, par ordre alphabétique, la suivante :

• Joël Baqué, L’été indien, éditions P.O.L. ;
• Olivier Bourdeaut, Développement personnel, éditions Finitude ;

• Thierry Laget, L’Assemblée nationale et moi, Mémoires, éditions Fario ;

• Murielle Magellan, La fantaisie, éditions Miallet-Barrault. Jeudi 13 juin 2024

   La remise publique du prix aura lieu, à l’automne, à Clermont-Ferrand. Elle est programmée le vendredi 4 octobre, à 18h30, à l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte (place Delille). Et sera suivie, le lendemain, samedi 5 octobre, de la participation de l’auteur au Salon du livre de Royat-Chamalières.

Pour cette nouvelle édition, le jury était composé de neuf membres :

• Claudette Vialatte, épouse de Pierre Vialatte, fils d’Alexandre ;
• Jacques Letertre, président de la Société des Hôtels littéraires et de l’Hôtel Littéraire Alexandre Vialatte, à Clermont-Ferrand ;
• Patrick Besson, journaliste (Le Point), écrivain ;
• Astrid Eliard, romancière et essayiste, chroniqueuse du Temps présent dans les colonnes de La Montagne, enseignante à Clermont-Ferrand ;
• Hervé Gaymard, ancien ministre, grand admirateur de Vialatte, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques ;
• Jean Brousse, éditeur, membre permanent du jury ;
• Vincent Garnier, directeur général de Clermont Auvergne Tourisme ;
• Blanche Cerquiglini, éditrice de Folio Classique et de Folio Théâtre ;
• Laurine Roux, lauréate du prix Vialatte 2023.

De gauche à droite : David Ducreux, secrétaire général du prix, Jacques Letertre, président de la Société des Hôtels Littéraires, Laurine Roux, lauréate du prix en 2023 et Olivier Bonnichon, Directeur communication chez Centre-France

   Pour mémoire, le prix est doté de 6.105€, un montant d’inspiration très vialatienne, représentant la somme de la longueur du fleuve Congo et de la hauteur du puy de Dôme.

   Rare prix littéraire créé à l’initiative d’un quotidien régional, le prix Vialatte souligne, chaque année, le lien indéfectible qui unit La Montagne à celui qui a été, pendant plus de 20 ans, de 1950 à 1971, l’un de ses plus illustres chroniqueurs.