“Un enchanteur taciturne, Marcel Aymé” de Cécil Saint-Laurent
par Jacques Letertre
Les éditions Dynamo recèlent souvent de vrais trésors en particulier dans la délicieuse collection Brimborions.
Ainsi en 1968, Pierre Aelberts éditait en hommage à la mémoire de Marcel Aymé un texte d’amitié fervente écrit par Jacques Laurent avec le pseudonyme de Cecil Saint Laurent sous le titre : « Un enchanteur taciturne Marcel Aymé ».
Cet exemplaire, propriété de l’Hôtel Littéraire Marcel Aymé, est l’un des 40 sur vélin blanc (n°24).
Il y est joliment dit que Marcel Aymé « avait moins un visage qu’un masque aussi figé que celui de Buster Keaton entre deux rides verticales et deux paupières trop lourdes ».
« On lui voyait toujours exactement la même physionomie pétrifiée, dont il était presque impossible de savoir si elle reflétait l’ennui le plus profond ou l’interêt le plus vif »
Marcel Aymé
Quant à son œuvre, « on entre dans le miracle aussi facilement que dans un café et on en sort de même ».
Jacques Letertre
Cécil SAINT-LAURENT : “Un enchanteur taciturne. Marcel Aymé”. Editions Dynamo, collection Brimborion 165. Liège, P. Aelberts, 16 pages (1968).